Un jour ou l’autre, on a tous quelque chose à se faire pardonner ou à pardonner. Demander ou accorder son pardon peut être si difficile. Pourquoi?
Faire le don de sa clémence est en apparence simple, mais cela fait appel à des mécanismes très complexes. Je me penche donc sur ce thème pour quatre chroniques dans lesquelles j’explore le pardon sous l’angle de ses racines religieuses, mais aussi l’interprétation politique, juridique, spirituelle et philosophique que l’on en fait par l’entremise des écrits de penseurs, d’experts et de philosophes. D’un point de vue physiologique, pardonner est bon pour la santé, car conserver du ressentiment augmente les émotions négatives et peut avoir de graves impacts sur son bien-être et sa santé.
Tout comme pour faire son deuil, le processus menant au pardon passe par plusieurs étapes. Chacune est riche d’enseignement. Le pardon a un sens. Mais a-t-il des limites? Peut-on pardonner l’impardonnable? Peut-on pardonner à celui ou à celle qui ne demande pas pardon ou que l’on ne connaît même pas?
Le pardon… petit mot, mais vaste sujet. Pour citer Hannah Arendt :
Le pardon est certainement l’une des plus grandes facultés humaines et peut-être la plus audacieuse des actions, dans a mesure où elle tente l’impossible – à savoir défaire ce qui a été – et réussit à inaugurer un nouveau commencement là où tout semblait avoir pris fin.
Voici références pour poursuivre l’exploration :
Peut-on tout pardonner? Les principaux obstacles au pardon et comment les surmonter par Olivier Clerc, Eyrolles, 2015, 160 p., 22,95$
http://arendthannah.blogspot.ca/2006/02/de-la-promesse-et-du-pardon.html
https://www.bibamagazine.fr/lifestyle/psycho/definition-du-pardon-comment-pardonner-aux-autres-62063
http://www.matthieuricard.org/blog/posts/le-pardon
http://www.seraphim-marc-elie.fr/2015/12/le-pardon-selon-les-4-grandes-religions.html
