Le bonheur d’une accolade

J’aime les accolades. J’aime en donner et en recevoir. Aveu fait! À voir autant de gens les fuir, se raidir ou les donner du bout du corps, je me suis longtemps demandée si j’étais affligée d’une perversion quelconque pour les aimer autant et en donner si généreusement et à tout vent.

C’était avant ma découverte du tango argentin où l’accolade est élevée au rang d’art et devient l’abrazo. Joie. Bonheur. Faire partie d’une communauté où règne l’accolade. Allier activité physique et sociale intéressantes, tout en stimulant ma production d’ocytocine.

Les bienfaits de l’accolade ne sont plus à prouver. Les experts le disent : elle possède notamment le pouvoir de calmer, de stimuler l’estime de soi, de renforcer notre système immunitaire.

L’accolade est tendresse, bienveillance, harmonie, bonheur.

L’univers de l’accolade (ou du câlin pour certains) est vaste et intéressant. Geste pourtant instinctif, le câlin fait l’objet de techniques variées, de cours, de débats. L’accolade est offerte, donnée et vendue à l’occasion d’activités de sensibilisation et de financement pour des causes. Certains en font même leur vocation, telle Amma, une fascinante leader spirituelle indienne, qui a donné l’accolade à plusieurs millions de personnes à ce jour.

Heureusement pour les personnes isolées, les bienfaits de l’accolade ne se résument pas qu’à l’étreinte d’un autre être humain, ils s’étendent aux animaux et aux arbres.

L’accolade est simple, juste et belle. Elle est l’expression de notre être. J’aime croire que si plus de gens se donnaient l’accolade et, à travers elle, s’abandonnaient pour mieux ressentir notre humanité, notre monde serait meilleur.

La main tendue, c’est bien. Les bras ouverts, c’est encore mieux…

Abrazo fuerte!

Envie d’explorer plus avant?

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