J’aime les citations, les proverbes, les dictons, les aphorismes, les maximes… clins d’œil de sagesse populaire ou condensés de réflexions philosophiques, ils égayent ma journée, me redonnent de la sérénité. Si je les aime tant, c’est qu’à travers eux j’ai l’impression de voir la vie et mon quotidien avec d’autres yeux.
Pratiquement tous les jours, soir ou matin, je m’offre ce petit rituel : au hasard, j’ouvre mon livre de citations et je lis la première qui se trouve sous mes yeux. Celle trouvée le matin sera prémonitoire, celle du soir thérapeutique.
De façon surprenante, dans la majorité des cas, le hasard m’assigne la lecture d’une citation ou d’un proverbe parfaitement adapté à mon humeur ou à la situation du jour. Je ne m’impose qu’une règle : prendre la citation que le hasard me donne et faire avec. Les reprises sont interdites!
Ce petit jeu solitaire coûte bien peu de temps et d’énergie et est, selon moi, une forme de micro méditation. Un exercice positif qui doucement laisse son empreinte. La petite phrase en titre était celle de mon exercice de ce matin et cela tombe bien… j’allais, souriante, retrouver Diane pour cette chronique!
À titre de référence, je partage avec vous ce savoureux entretien avec le philosophe et écrivain québécois, Normand Baillargeon, sur les aphorismes, les maximes, dictons, proverbes et autres :
Crédit photo : Carole Bonneau (2017)