Oui et non : la cohabitation parfaite!

Janvier… mois des résolutions. Vœux pieux ou véritables engagements? On verra, mais une chose est certaine : dans mon monde idéal, il n’y a pas tous ces imprévus qui font déroger mes plans ou qui, au contraire, me donnent bonne conscience de ne pas avoir tenu ma résolution.

Si ma résolution vaut la peine d’être prise, mieux vaut la tenir et pour y arriver « non » peut être un petit mot des plus utiles.

Il y a quelques années, la lecture d’un livre fantastique, The Power of a Positive No de William Ury, m’a éveillée à l’importance du non dans l’affirmation de soi et dans la réalisation de nos objectifs (ou résolutions). Le mot non peut être destructeur de relations et un mot moins acceptable socialement. Cela nous l’intégrons rapidement (habituellement vers l’âge de deux ans) et nous conservons ainsi une peur de ce mot, car dire non nous fait craindre de perdre l’estime des autres. Pourtant, le non est essentiel à la définition de nos limites. Il nous permet de dire oui à ce qui compte véritablement dans notre vie : nos valeurs, nos besoins, nos priorités. Tout l’art réside dans savoir dire non de façon constructive et positive.

C’est sur ce point que l’auteur, un négociateur, médiateur et chercheur d’Harvard, éclaire ses lecteurs en se servant de sa longue expérience personnelle et professionnelle. Pour dresser un portrait à grands traits de sa méthode, il utilise une analogie avec une affichette observée dans une chambre d’auberge. Elle se lit comme suit : Pour assurer le confort et le bien-être de tous les clients, cette chambre est une chambre non-fumeurs. Nous vous demandons bien vouloir fumer au fumoir situé au 1er étage. Merci!

Dans cette formulation, on retrouve :

L’affirmation de la valeur (qu’il appelle le oui sous-jacent) : « nous voulons assurer le bien-être de nos clients ».

Le non clair : « cette chambre est non-fumeur ».

La proposition (qu’il appelle le oui constructif) : « nous vous demandons de bien vouloir fumer au fumoir ».

Le respect : le remerciement de la fin.

J’ai retenu plusieurs enseignements de son ouvrage. Entre autres, que la solide connaissance de ce que je veux valoriser m’aide à mieux exprimer pourquoi je dis non et me donne des outils pour le faire.

C’est une magnifique résolution pour 2017: dire un peu plus oui à ce qui compte vraiment et pour y arriver ne plus avoir peur du non.

Bon début d’année!

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